Carnet de Voyage au Maroc

16/07 2ème jour

Reveil difficile : il est 10h00 joe est malade ce matin. Nous allons la faire tranquille. Monica nous a préparé un superbe petit déjeuner, café, jus d’orange pressée, brioche, pain, confiture d’ipome, beure. Tout est tres bon et Angel et Monica sont supers souriants. Le ryad est décoré des mains de Monica, qui fait de la couture, de la mosaique, ‘oun artichte’.

Douche puis direction la place pour changer quelques euros. Nous y rencontrons Hisham ‘le patron de l’auberge kahina‘ bruno et deux clients de l’auberge pour qui le voyage se terminait. L’attente à la banque est longue. Hisham et Joe décident de ne former qu’un client a deux pour gagner du temps mais ça reste très long. Nous avions envie d’une ballade sur la plage mais à présent nous sommes tout les deux “incommodés’, ce sera coca pres d’une des portes de la Medina puis ballade dans les souks, le marché aux poissons, l’atelier des tisserans.

Nanou est beaucoup plus à l’aise aujourd’hui. les jeunes de notre quartier semblent nous reconnaitre, sans doute est ce du à l’heure aussi, l’appréhension d’hier à disparu. Celle que Joe ne comprenait pas d’ailleurs, mais la perception ici est certainement, fondamentalement différente pour un homme et une femme.

Achat de Henné rouge et d’un foulard, corail, sans marchander (20dh), le prix convenait aux deux, pourquoi marchander? Et en prime nous avons droit au mode d’emploi, comment mettre le “cheche”

Visite du marché à la volaille, loins de nos considérations françaises concernant la grippe aviaire, on choisit sa poule vivante, on la pese en la prenant par les pattes arrières et on la zigouille.

Joe retrouve l’appétit et s’achete 5 beignets aux patates pour 1dh piece. Nanou encore nauséeuse choisit du pain et pour le coup nous visitons la boulangerie.

Le four, la bonne odeur des brioches. Le matin, la boulangerie ne vend rien, elle fait cuire le pain que les femmes petrissent chez elle. Nous sommes dans un monde a 10 000 lieues des habitudes françaises, les plaques de cuisson pleine de brioches et pain au chocolat jonchent le sol, tout le monde marchent a coté. La boulangerie ouvre l’appetit. Nous achetons brioches et gateaux.

16H00 Retour au ryad, thé et gateaux sur la terrasse. Nous faisons connaissance du couple avec bébé qui loue une autre chambre du ryad. Joe qui à enfin laché son appareil photo s’est saisi de son livre, nanou du carnet de voyage.A l’abri des regards, sur les toits d’Essaouira, farniente.

Repas du soir au Ryad. Tajine fait par Monica au mouton et à l’huile d’argane. Orange a la canelle au dessert puis partie de carome avec Angel et le couple de francais logés au Ryad.

Dodo a 1 heure du mat.

Le carnet de voyage

Tout au long de notre séjour au Maroc nous avons tenu un carnet de voyage pour y consigner nos impressions au fil des moments.

Vous serez peut être supris d’y trouver nombreuses réferences aux prix. Le but était simple. Notez avec le plus de précision possible le cout de chaque chose, le cout peut etre pas mais en tout cas le prix que nous avons payé nous. En effet, nous manquions de base au Maroc, et dans un pays où tout se négocie, il n’est pas inutile d’avoir, au départ, un ordre d’idée sur le cout réel ou les prix pratiqués.

Vous trouverez également, au fil des étapes, des adresses que nous avons trouvés géniales, d’autres que nous déconseillons vivement. Du voyagiste au petit videur de poisson, tout est consigné. Evidemment comme nous sommes restés sur 15 jours, plus d’une semaine a Essaouira, c’est dans cette ville que vous trouverez le plus d’infomations.

Toutes ces adresses seront (ou sont) répertoriées dans les parties PLAN + et PLAN - .

Ce site étant à ces tout débuts vous l’aurez constaté, j’essaie de trouver une amélioration de présentation afin de rendre ces adresses plus lisibles. Vous avez également à votre disposition un forum pour faire partager VOS bonnes et mauvaises adresses.

Merci à tous et bon voyage.

Nanou & Joe

12/07/07 Depart pour Essaouira

Reveil 06h30 (le bus est a 8/h00). “BONJOUR” evidemment personne ne répond. Nous nous mettons à table et le serveur nous apporte deux jus d’orange (tiens nous n’avons pas eu ça hier). Je le remercie et lui demande si de l’eau est ajoutée au jus (j’aimerais eviter la tourista d’entrée de jeu). il me repond, super agressif “”BONJOUR CA VA”. Je rêve, il est en train de me donner des leçons de politesse alors que ça fait deux jours qu’on pleure pour un bonjour et qu’en plus JE lui ai dit bonjour. Nous ne boirons pas les deux jus d’orange meme s’il nous montre une bouteille d’eau minérale pour nous dire que c’est cette eau là qui complete les jus de fruits. OUaihhhhhhhh c’est ca!!!

Je decide tout de même de finir mon petit déjeuner. Quand je vois le regard de Joe qui se pose sur mon pain. Je suis son regard et tombe sur une jolie petite blatte en train de se ballader sur le pain que je m’appretais a avaler, la paniere en était surement pleine. Aller BASTA! on se casse. Cette ville n’est décidemment pas faite pour nous et plus jamais je ne remettrais les pieds chez ALI à 250 dH La nuit (le plus cher hotel que nous ayons payé pendant notre voyage en prime).

Nous arrêtons un taxi (ils discutent moins le prix de la course quand ils sont lancés) 10dh pour la gare routiere et ce qu’on veut pour les bagages, c’est honnete.

Le bus CTM arrive à l’heure, un seul bus par jour, il ne faut pas le louper. Supplément bagage 1 €. Du chargement en discussion on ne démarre vraiment qu’ à 09h00.

Nous quittons Marrakech.

Un seul mot pour nous : FUIR!

Nous savions que la ville avait mauvaise réputation nous nous y étions préparé mais malgré ça l’impression perpetuelle d’être assaillis, endormis, arnaqués. ETOUFFES.

Impossible de se poser deux minutes dans un parc avec un livre par exemple. En un instant, qui te propose du H, qui, une fleur gratuite puis revient te faire l’aumone. Il y a ceux qui y vont cash, en te demandant un “chicles” ou un cadeau français, ceux qui font les “peuchères”, la larme au bord des yeux pour te demander de l’argent. Attendirs vous tendez la pièce en dirham et c’est tout juste si elle ne vous repart pas en pleine figure parce qu’ils veulent des euros.

Bien évidemment nous avions le sac au dos mais nous n ‘avions pas spécialement l’allure du touriste à “alpaguer”. Aucun signe de richesse apparent (nous aurions du mal).

La route est jolie mais c’est desertique. Les chèvres sur les arbres, les muletiers sur la route, on se demande comment le maroc ne connait pas plus de morts sur la route tant leur facon de conduire est anarchique.

Pause pipi a Chichaoua. Clope et redépart .

Sur la route, barrage de police. Il y en a beaucoup au Maroc en ce moment même si la consigne est de ne pas “importuner” le touriste. Ils font ouvrir la soute, prenne un bagage au hasard, demande le propriétaire, le bagage n’est a personne… ah ca commence bien tiens. Au bout de la troisieme tentative le bagage est finallement reconnu par une petite mamie qui n’avait pas tout compris. Nous repartons.

Arrivée Essaouira 11h30.

Arrivés a Marrakech

Arrivés à l’aéroport de Marrakech, l’avion avait une heure de retard. Commence alors le rush pour arriver en premier au poste de douane de l’aéroport.

Arrivée à Marrakech

Il faut y remplir une fiche de police. Certaines compagnies aériennes les distribue dans l’avion pour gagner du temps. Pas EasyJet. Prévoir un stylo pour remplir ces fiches pendant que vous patienterez dans la file d’attente pour obtenir votre tampon et numéro d’entrée au Maroc.

Le tampon a du mal a tomber sur la fiche…. c’est loooooong.

Le numéro attribué permet de ‘tracer’ l’itinéraire des toursites. Ce numero est réclamé a l’arrivée des hotels qui doivent ‘mensuellement’ vous déclarez a la douane de l’aéroport.

Nous nous dirigons d’un pas décidé vers la navette (20 dirhams chacun) afin de ne pas être trop harcellé d’entrée de jeu par les taxis (qui se battent littérallement pour obtenir la course). La navette va jusqu’à la place Jema el Fnaa. Il est minuit heure française, 22h00 heure locale mais il fait très chaud.

L’intérieur de la navette.

Nous arrivons à l’hotel.

Réservé en mai, confirmé puis rereservé (parce que reservation introuvable) une semaine avant le départ. Reconfirmé par mail mais déjà il nous faut négocier. Nous ne sommes inscrits nulle part. L’acceuil est pitoyable, pas un sourire, à peine un regard, on a vraiment l’impression de déranger. Nous attendions l’acceuil chaleureux et légendaire du marocain et nous sommes face à une porte de prison. Loin du sourire qu’affiche sur Internet le patron de l’hotel Ali.

Il dit n’avoir plus qu’une chambre de 6 lits. José s’y oppose et explique que nous avons réservé une chambre pour deux. Magie instantannée, il reste une chambre double mais elle est sur la terasse. “allez la voir d’abord” nous dit il. C’est encourageant.

La chambre est spacieuse mais miteuse. La climatisation fonctionne, nous sommes fatigués et nous avons chaud nous la prenons quitte à trouver un autre hotel demain dans Marrakech. La peinture est écaillée partout, les lits horribles mais semblent propres. Ils auraient été aimables nous ne nous serions même pas posé la question mais c’est très loin d’être le cas. Nous posons nos sacs et partons manger.

La chambre.

La place Jema el Fnaa grouille de monde. Assaillis forcémment de toute part nous venons d’arriver alors ça passe. Un petit restaurant nous fait de l’oeil. Le “toubkal” (d’ailleurs conseillé par le routard)

Place Jema El Fnaa

Terrasse du Toubkal

Aimables, souriants, pas cher… Nous vous le recommandons (environ 4€50 le tajine). (46-48, pl. Jemaa-el-Fna Ouvert 8h-23h).

Nous sommes fatigués. Nous rentrons à l’hotel. Ils font toujours la gueule! Vraiment l’impression de les emmerder. Nous leur demandons jusqu’à quelle heure ils servent le petit déjeuner, de 5h00 à 11h00. N’attendez pas une réponse à votre “bonsoir”, même si vous le répetez trois fois, il n’y en aura pas. Nous rapprochons nos lits… dodo.

Arrivés a Essaouira 15/07/07

La porte du loueur de voiture est close. Je l’apelle et il nous demande de garer la voiture et laisser les clés a l’epicerie du coin avec les papiers. Ah c’est sur nous ne sommes pas en France. Nous aurions pu ramener une autre voiture, la ramener cabosser, sans essence. Il s’en fou. Bon pour le coup on se sent tout con, on a mis beaucoup trop d’essence et on comptait bien se faire rembourser un peu mais là c’est mort! Inch’Allah c’est le Maroc.

Au coin de la rue… un petit oiseau est beaucoup plus inquiet

Nous retrouvons sans peine le Ryad El Layoun. Angel et Monica nous accueille avec le sourire, le thé et les petits gateaux La chambre est au premier. Spacieuse, l’ouverture, comme dans tout les ryads donnent sur l’intérieur. Salle de bain et toilettes dans la chambre, c’est tout nickel pour nous. Une douche, quelques affaires posées et nous repartons à la découverte d’Essaouira.

Nanou n’est pas encore super à l’aise. Grande première dans un pays du Maghreb. Passés 17h00 l’ambiance dans les souks n’est plus la même. Nous nous perdons dans les rues d’Essaouira et attérissons dans le quartier du ‘”mela” quartier où il ne fait pas bon vivre, surtout l’apres midi. L’ancien quartier juif est devenu le quartier mal famé d’Essaouira, parce que deserté par l’habitant, habité par les trafics en tout genre. Dans les dedalles, joe prend ses distances pour prendre une photo, dans un petit magasin deux hommes voient passer nanou et croyant qu’elle est seule se précipite….Voyant Joe ils se ravisent immédiatement faisant mine de rien… Se ravisent de quoi??? Nanou préfere ne pas savoir et rebrousser chemin. Panique à bord, Nanou fissure. Nous reviendrons une autre fois dans ce quartier s’il le faut, mais un matin plutôt.

Nous partons faire quelques photos de coucher de soleil sur les remparts. L’endroit est peuplé. Essaouira est la destination du week end des marocains et nous sommes dimanche. Nous en faisons quelques une sans le coucher de soleil puis nous allons nous chercher un petit restaurant.

Ruelle juste avant le moment de panique (!)

Nous nous dirigeons vers le Layoun, recommandé par le routard. Donc evidemment bondé. Ici il est d’usage (’dans ce restaurant en particulier) de faire la queue a l’entrée du restaurant (’on se croirait a Paris). Nous patientons donc avec un couple de français (ils sont de metz) qui mangeront finallement avec nous. Franchement, ça vaut le coup de patienter. Menu a 58dh avec entrée, plat dessert, 10dh la bouteille d’eau et tout est succulent. Le service est digne des plus grands restaurants parisiens, c’est rapide, rien, rien a redire. Si ce n’est qu’apres, on n’a plus envie d’aller ailleurs pour payer plus cher et manger moins bon!

Harira, tajine poulet citron et yaourt maison pour Joe. Salade marocaine, tajine végetarien et patisseries locales pour Nanou.

Retour au Ryad. Le chemin que nous choisissons n’est peut etre pas le plus sympathique, manque un peu de lumière, les poubelles jonchent le sol et sans lumière…. demain faudra étudier la question.

Nous regagnons notre chambre et finissons par utiliser la moustiquaire qui - nous le comprenions ce soir là- n’etait pas là que pour la déco. Le sommeil mis du temps pour nous gagner cette première nuit. Un ryad est par principe ouvert sur l’extérieur et les extérieurs d’Essaouira, ce soir là étaient agités (surtout si on compare a Imsouane d’ou nous arrivions).

Nous nous acclimaterons.

Sidi Kaoki entre Imsouane et Essaouira

Nous quittons Imsouane et l’auberge Kahina, à regret.

Sur la route d’Essaouira nous nous arrêtons a Sidi Kaoki, spot de surf egalement. Un peu de route hors des chemins tracés. La plage est immense, venteuse, mais sublime.

Un dromadaire, qu’on fait subtilement arrêter devant nous (des fois que nous aurions envie d’acheter une photo ou une ballade) donne le ton local.

Quand le chameau se releve et fait valser son “cavalier?”, je suis bien contente d’avoir refusé la ballade!

L’eau est beaucoup plus froide qu’a Imsouane et bien plus agitée.

14H Nous reprenons la route pour Essaouira.

Elle est truffée de barrages de police mais nous ne sommes jamais arrêtés, salués d’un gentil sourire, conseillés sur l’itinéraire, le maroc est surveillé, (taxé peut etre un peu) mais la consigne est respectée : on embete pas le touriste!

15h00 Nous arrivons a Essaouira.

Imsouane…coin de paradis!

Quand joe avait lu quelques lignes a propos de cet endroit sur le routard il m’avait demandé de trouver un endroit pour y dormir. Le routard conseillé TASRA, un auberge et en fouinant sur le net j’étais tombée sur Kahina.

Joe penchait pour Tasra, moins cher, ambiance “auberge de jeunesse”. Et, allez donc savoir pourquoi, intuition féminine certainement j’ai penché pour Kahina. Le site, la réactivité (réponse au mail rapide)… j’ai insisté un peu et convaincu joe.

Lorsque nous arrivons à Imessouane, après avoir déposé nos deux autostoppeurs à l’entrée du village, nous tombons sur l’auberge Tasra, juste à l’entrée, c’est vrai que vu de dehors ça à l’air plutot sympa…. mais ce n’est pas là que nous nous rendons. Nous trouvons Kahina… l’auberge du bout du monde.

Nous entrons et là… nous comprenons. C’est exactement de celà dont nous avions rêvé.

Cet endroit est un spot de surf. Nous? Pas surfer pour un brin. Je m’étais vaguement essayée à la planche à voile, mais une chose est sure, elle et moi ne sommes pas copines. Suis plus à l’aise en ski nautique, y a pas à dire. Joe, les sports d’eaux, pas son truc non plus. Mais en venant nous avons reperé des blocs. Cet endroit est un spot de surfeur, certes, mais seulement parce que les grimpeurs ne sont pas encore venus explorer tout les blocs qui décorent la route qui y mène.

L’accueil : super agréable. Le “patron” (Hisham) nous supposons, un beau “franco-marocain” nous supposons aussi, souriant nous fait remplir les formalités d’usage et nous fait découvrir notre chambre. SUPERBE!

Tout est tres propre et très joli. Les couleurs sont vives, l’ambiance détendue. Mais l’essentiel est ailleurs…. LA TERRASSE!!!

Exposée plein sur avec une splendide vue sur la baie.

Le choc!

Joe se met à lire un peu puis le ventre sur pate se réveille et entame la conversation avec Simon, c’est lui qui prend les commandes pour les repas. Il semblerait que Simon soit aussi bon mangeur que Joe. Ce soir ce sera Daurade grillée. Demain Couscous.

Ici, qui se détend, qui joue à la pétanque. C’est cocasse de voir notre sport local pratiqué a tant de kilomètres de chez nous. Il fait bon, l’air est humide mais frais. Le bonheur si je veux… c’est ici. Une sorte d’hopital de l’ame et du corps. Tout est paisible, tout amène au repos. Nous d’habitude si “actifs” ne supportant pas de rester plus d’une heure sans rien faire, sommes là à nous prélasser, exit l’envie d’aller découvrir les alentours, d’aller tater le rocher sur la route, trouver un spot de grimpe… non, juste envie de profiter de l’endroit, de la serenité qui y règne… poser la montre et prendre le temps.

Repas en duo. Daurade grillée riz au romarin et banane au chocolat… ca change un peu des tajines (commence à fissurer un peu moi avec les tajines). Après le repas, sur la terrasse c’est djambé… la classe!

14/07/07

Lever 9h00 Imsouane sous la brume. La marée est haute. Petit dejeune sur la terrasse. Tout est figé. Coup de téléphone en France, ma fille n’est pas au top…

Fête nationale en France, le calme ici. Pas obligé de se fader les pétards de rigueur…

13H00 Nous n’avons pas bougé.. ah si… Ombre, soleil, ombre, soleil

Au repas à midi, sardites grillées et salade marocaine.

Discussion avec Pauline, une habituée de l’hotel. La situation au Maroc serait tendue. Nous apprenons que le maroc et l’espagne sont passés en alerte rouge. Trop tourné vers le tourisme pour le Maroc. Les principales zones a risque seraient Casablanca, Rabat et Marrakech. Le quai d’Orsay n’interdit pas aux ressortissants français de se rendre au Maroc mais recommanderait la plus grande prudence… bon ici, c’est sur on ne risque rien hein… à part peut etre l’insolation!

Puis Marrakech ne nous a pas plu du tout de toute façon, une raison de plus, s’il en fallait une pour ne pas y trainer au retour.

18H00 Douchés et détendus (mous?) après notre premier bain de mer au Maroc. L’atlantique et ses vagues. L’eau est bonne et super salée. Nous serions bien restés encore un peu dans ce coin de paradis mais ce serait compliqué. Nous avons reservé la voiture pour deux jours, il nous faut la rendre demain à 15h00, il nous faudrait également décaller les dates pour le ryad a Essaouira. Puis la chambre est surement déjà re reservée. Dire qu’en préparant le voyage je n’avais au départ prévu qu’une seule nuit ici. Belle intuition que d’en avoir ajouté une.

Tout est tellement paisible ici. Le charme d’Imsouane (en dehors de la vague qui en fait sa réputation) vient uniquement de cette auberge, en tout cas pour nous. Le paysage qu’offre la terrasse, les chambres, l’ambiance en elle même. Sortis de cette auberge et de la plage (la vague pour les surfeurs) imsouane n’aurait pour nous que peu d’interet. Ici sera désormais notre petit coin de paradis. Celui où nous penserons à nous réfugier quand le besoin se fera sentir. Un havre de paix.

Boulette du jour : Eteint ma clope dans le sable pour la récuperer (et pas la laisser sur la plage) et evidemment j’ai posé le pied dessus. Une chose est sure, je ne serais jamais fakir!

a bientot Imsouane.  Merci

2ème journée Essaouira - départ pour Imessouane

Lever 10h00

Bien dormis mais la chambre est super humide au réveil. L’hiver l’hotel ne doit pas être à conseiller. Petit dejeuner sur la terrasse (18dh).
Nous regardions le jus d’orange, toujours pour les mêmes raisons, tenter de savoir s’il était ou non, coupé a l’eau pour éviter la toursita, et là… Surprise du jour

oui oui, ce sontbien des asticots… le jus d’orange est servi avec proteines animales integrées!!! super! Ah c’est sur ca calme. Le ciel est brumeux mais il fait déja chaud. La vue depuis la terasse est superbe.

Petit passage chez le vendeur berbère d’hier, joe veut se racheter une fierté. Puis direction tatouage au henné. Joe ne trouve rien qui lui fasse envie, je choisis un bracelet de bras et un soleil sur la cheville pour 60 dh les deux. Résultats très réussi a mon gout.

Joe flashe ensuite sur un foulard Mauritanien a 60 dh non négociable (c’est souvent le cas lorsque les prix sont affichés mais il faut tenter quand même). Directio nla porte, petite place pour un café noir (gloups, je comprends pourquoi ils le mélangent au lait) et un thé à la menthe. Je recois une photo MMS de ma princesse restée en France, elle barbotte, elle me manque. Puis attendons la fin de la prière (c’est vendredi, jour de la longue prière) pour aller déjeuner au restaurant “La petite perle” recommandé par le routard.

Nous adorons le décor de ce restaurant. Tables basses, bancs et poufs. Couscous végétarien pour moi. J’ai un peu de mal avec la viande depuis que j’ai vu comment elle était conservée !

Le repas est nickel, c’est bien servi, c’est bon.

Départ à pied pour aller chercher la voiture. Elle est petite mais neuve (5 mois). Il y a 1/4 d’essence. Nous prenons la route, je stresse un peu pour l’essence, les stations ne sont pas légions ici et c’est vendredi. Dans un village à mi-chemin nous trouvons de quoi me rassurer. Faudra juste trouver un coin pipi chemin faisant, et ça, c’est plus dur, les arganiers ne sont pas bien épais. La route du miel porte bien son nom. Sur les côtés, à des kilomètres les uns des autres, des hommes, des femmes, des enfants, tendent du bout du bras le flacon de miel ou la bouteille d’huile d’argane qu’ils vendent en voyant notre ‘tracte con’ spéciale touriste

Sur la route, je recois un texto, Stella est née le 13 juillet. Bienvenue Princesse. Trop tard pour répondre, plus de réseau, nous descendons vers Imessouane et nous nous coupons du reste du monde.

Chemin faisant deux locaux nous interpellent, joe decide de les prendre en stop jusqu’a Imessouane. Nous dirons juste à leur propos que ça devait faire un petit moment qu’ils étaient en montagne

Sur la route, les villages que nous avons traversés très reculés n’engageaient pas une femme à sortir de la voiture. Aucune dans les rues, et même couverte dans la voiture, je me sentais “extra terrestre”.

Photos prises sur la route entre Essaouira et Imessouane.

Nous arrivons a Imessouane et là le choc!…

12/07/07 : Arrivés a Essaouira

Le décor n’est plus le même. Bon évidemment, gare routière nous sommes très vite accostés et lorsque l’on arrive de Marrakech on est très vite excédé mais c’est nettement moins agressif.

Qui loue une chambre (a fuir ce genre de proposition), qui un taxi. Nous décidons de partir à pièd pour nous éloigner de la gare routière et trouver un taxi moins ‘a l’affut’ du touriste. Nous arrêtons un taxi en route, 15 dirhams jusqu’a la medina. (nous apprendrons apres que le tarif des petits taxis a Essaouira, quels qu’ils soient, et de 6 dirhams, a savoir!)

Ouf on respire!!! Ici il fait bon, il y à du vent, les voitures n’ont pas accès à la medina, les cyclomoteurs non plus, les gens ont de la place, on respire, on souffle, ici commencent nos vacances! Apres Marrakech Arnaquesh, Essaouira, c’est sur, ca ira!

Nous cherchons notre hotel, la pension SMARA, recommandée par le routard et par David et Melanie (qui était au maroc un mois avant nous). Nous la trouvons facilement. Tout pres des remparts de la medina. Un homme, le patron, nous accueille avec un large sourire; oh que ca fait du bien!!! La chambre est prête - c’est donc possible au maroc- et jolie. Pour 104 dh la nuit, un cadeau. Les toilettes et la douche ‘(avec eau chaude) sont collectifs mais très propres (un par étage). Notre chambre dispose d’un bidet (mais robinet condamné) et d’un lavabo avec miroir. Une table. La fenetre et le volet ne ferme pas mais avec un systeme D nous y parvenons. Ca fait du bien de souffler un peu, c’est cette image là que nous avions du Maroc, des gens qui sourient.

Nous partons déjeuner. Même quand les commercants nous interpellent ici cela reste courtois, polis, pas l’agressivité de Marrakech. Nous partons vers le port, gargotte à poisson. Joe est en mode “ventre”. Les barraques proposent soit du poisson au poids, soit un menu a 60dh, avec variétés de poissons divers, seches grillees, crudités en entree. (le routard deconseille les crudités a cet endroit mais nous l’avons lu trop tard). En tout cas nous nous sommes régalés.

Très bon et super copieux. Enfin surcreries marocaines et thé à la menthe à la terasse d’un café. Les vacances enfin comme nous les voulions, farniente tranquille, prendre le temps de voir la vie, celles des autres dans ce pays. La notre avec eux. Apprendre d’eux.

Demain nous partirons pour Imessouane (Essaouira nous la retrouverons apres, pour une semaine).

L’apres midi nous allons visiter le ryad où nous devrions nous poser toute la semaine prochaine. Le coin de me rassure qu’a moitié mais Joe aime bien (puis moi faut juste que je m’y fasse, un peu dépaysée quoi!). La porte d’entrée n’est pas facile à trouver mais les petits jeunes du coin nous aide tous. Ici contrairement à Marrakech certaines choses se font gratuitement, presqu’incroyable. Meme les bonjour ne sont pas forcemment suivis d’un truc à vendre. (Joe y verra parfois de la drague).

Le ryad est plutot mignon, tenu par des français installés ici depuis deux ans. 3 Chambres plus la leur, 1 terrasse, 1 cuisine. La première impression est plutot bonne. Le seul hic, les portes des chambres sont des fenetres, un point en moins pour l’intimité. De toute façon nous l’avons compris, le maroc en barroudeur c’est pas vraiment le plan idéal si on veut roucouler.

Ensuite objectif : location de voiture.

On fait le tour du monde par le bouche à oreille, les gens parlent nettement moins bien le français des qu’on s’eloigne du centre touristique et c’est tant mieux.

Regle N°1 Au maroc : Quand un marocin t’indique la droite regarde bien ce que te montrent ses mains!!!! (Ils confondent tous

On trouve WINDCAR

Le mec est super sympa et visiblement amoureux d’Imessouane, ca tombe bien c’est là ou nous allons. Il nous donne plein de bons plans et nous loue notre voiture pour demain, 2 jours, 60 euros, en fait ce qui est classe c’est qu’il devrait nous compter trois jours mais nous la prenons a 15 h00 et la ramenons a 15h00 (plus ou moins une heure) et il ne compte que deux jours.

Conseil par contre, ne pas payer en euros. Ils arrondissent a 1 euro = 10 dirham alors qu’un 1 euro = 11 dirham, sur des grosses sommes ca fait une différence.

Nous laissons un petit accompte et retournons à pied vers la medina par la plage. Joe a besoin de reeduquer son pied (suite a son accident de moto). Nous allons marcher sur le sable. Le sable est chaud, le vent est froid, le mélange est surnaturel. Nous nous retrouvons dans la medina.

Vue depuis la chambre de la pension SMARA

Devant l’hotel le berbere de ce matin nous reconnait, nous avions promis de repasser, ils font toujours valoir la parole et nous nous sentons un peu obligés (meme si echaudés par l’heure et demi devant les tapis de Marrakech).

Il vend bien son bazar, nous sort un par un tous ses bijoux qu’il a dans un petit coffre en bois. Nous choisissons un bracelet de cheville en argent et Joe flashe sur une croix du sud, en argent, ebene et onyx. 2000 Dirham au départ, 450 à l’arrivée, ce que nous avons payé. Nous pourrions penser avoir fait une affaire pourtant en sortant, loin du grand jeu nous savons bien que nous avons payé tres cher ce joli collier.  Le berbere qui doit partir demain retrouver sa gazelle qu’il n’a pas vu depuis 4 mois (mais qui sera surement là la semaine prochaine nous ne sommes pas dupe) vient de faire une jolie affaire. Le collier est beau. Mais Joe ne s’en remet pas, lui si sur qu’on ne l’y prendrais pas c’est tout de même laisser endormir. Mais ca fait aussi partie du folklore ici, puis cette fois c’est sur on ne nous y reprendra plus. La vie n’est pas chère certes, mais ils savent si prendre pour faire exploser les budgets vacances.

Hotel

Douche chaude et nous partons manger direction le “layoun” recommandé par le routard et un peu tout le monde mais le restaurant est bondé et les gens font la queue dehors. Nous nous rabattons sur le “beldy”  Près du musée D’Essaouira.  Il est classé dans les prix moyens sur le routard. Ambiance chaleureuse, superbe décorations, serveurs et serveuses polis à outrance, nous nous régalons pour 185 dh a deux. Morts de fatigues nous regagons l’hotel il est 23h00.

Marrakech 11/07/07

Lever 10h00.

Nous descendons déjeuner après une douche… chaude (un point +). Bon rien n’a changé ils font la gueule. SELF service est leur réponse a notre “bonjour” des fois qu’on ait eu envie de demander quelque chose!!!

Pain, thé à la menthe (bizarre d’ailleurs leur thé) biscuits marocains et une omelette par personne. Puis du café, sur les tables.

Sortis de l’hotel la chaleur nous assomes. Le ciel est blanc, sensation d’être dans un four. Direction les souks. Trois pas et un jeune “bien sous tout rapport’ nous demande de nous serrer à droite pour éviter les centaines de cyclos qui roulent à Marrakech (y compris dans les souks). Il fait quelques pas devant nous, l’air totalement désinteressé échangeant un ou deux mots de temps en temps. Il habite a gauche, nous indique d’aller tout droit (il n’ a rien a voir dans les autres rues) hum hum. Méfiants! Mais moi naîve je me dis “ah enfin un marrkchi sympa et pas interessé, Joe n’est pas dupe un instant.

Quelques mètres plus loin, nous le retrouvons. Joe lui fait tout de suite une remarque du style “tiens t’habitais pas bien avant toi?’. Et là, le scénario commence. Ca ne sert à rien d’aller tout droit, il n’y a plus rien a voir, il faut aller visiter la tannerie, il faut y aller aujourd’hui parce que les tanneurs demain partent a Ouarzazatte (tiens j’ai deja lu cette histoire quelque part), lui ne peux pas nous y conduire mais “comme de par hasard’ on tombe sur un ami a lui qui y va. Nous n’aurons qu’à le suivre, et puis ce sera pour rien, juste un “choucran” (un merci).

Mouaih…. les deux pigeons que nous semblons être ne sont pas dupes mais nous nous pretons au jeu. Envie de connaitre cet aspect là aussi de Marrakech. Notre rabatteur nous fait courrir via les petites rues du souk, courrir pour ne pas que nous nous arrêtions devant une autre vitrine, un autre magasin. Il nous fait prendre un chemin en labyrinthe, histoire de justifier sa présence (mais il y avait un chemin nettement plus direct pour y acceder).

Arrivés chez les tanneurs, le “berbere” qui semblait nous attendre (tiens pourtant je les ai pas vu téléphoner :)) nous tend un bouquet de menthe. Pour l’odeur!!!

Tu parles, un sac entier et la tête dedans n’aurait pas suffit. La visite est parfaite, tout est bien reglé, les explications, le droit de prendre des photos (dont une qu’il faudra payer, pas le choix). Il nous explique les bains successifs que subissent les peaux, y compris dans la fiancre de pigeons (ah c’est ca l’odeur!) Une photo ne se paie pas vous dirait le guide du routard. Soit, mais là nous n’avions pas vraiment le choix, la photo était prise. Nous passons ensuite dans un autre endroit, meme style, d’ailleurs j’en vois moins l’interet. Mais c’était la transition… Vers la destination finale…

“et maintenant mesdames et messieurs, nous allons vous montrer la finalité de ce travail’

oh comme c’est bien rodé.

Comprendre “vous allez entrer dans un magasin, qui accessoirement vend du cuir - lien avec la tannerie- mais qui va tenter de vous vendre un tapis!!!”

Et là commence le spectacle.

Mon ami, mon ami. Le tapis qui ne brule pas sous la flemme, la cigarette qui ne fait pas de tache, le tapis en soie (ah y a de la soie au maroc???) Ils deplient un par un une vingtaine de tapis, tous plus beaux les uns que les autres. Quand le regard s’attarde sur l’un d’eux, la negociation peux commencer (mais quelle negociation, nous ne voulons pas de tapis nous).

Petit cahier, trois colonnes

son prix maximum, notre prix minimu le bon prix (bon on va les repeter souvent les trois colonnes)

Son prix de depart attention tenez vous bien : 980 euros….

Nous ne voulions déjà pas de tapis… il parle, il parle, change de conversation, parle religion, parle enterrement européen qu’ils ne comprennent pas, et quand nous sommes pret, enfin, au bout d’une heure et demi à quitter le magasin il brade son tapis a 150 euros.

Nous n’en voudrons pas quand meme, mais notez un peu le prix de départ et le prix d’arrivée (nous saurons apres que le prix d’arrivée a marrakech est nettement au dessus du prix de départ a Essaouira par exemple).

L’homme qui avait fait la visite ‘gratuite’ de la tannerie nous attend sur le pas de la porte… il a attendu tout ce temps. Il veut son backchiche, pour lui et pour les ouvriers. Dirhams versés nous quittons les souks, tant pis pour le reste, nous avons vraiment du mal a nous faire a cet harcelement.

Il y a quand meme des gens honnetes. Nous en avons meme croisés deux. Un jeune homme dans une herboristerie qui nous fait sentir toutes ces épices, tout les savons, nous débouche même le nez et qui refuse la piece qu’on se sentait obligé de donner.

(Herboristerie Palais El Badia : 22 Arset Lamaach Touareg Jdad Marrakech tel : +212 24389074 tsak9@hotmail.com)

Puis pres de là, un vendeur de tapis, qui, comme les autres est là pour vendre mais qui le fait sans l’agressivité ‘voire parfois le mépris’ des autres.

Nous errons dans Marrakech sans plus chercher à visiter quoique ce soit, trop de bruits, les gens klaxonnent sans arrêt, trop de monde, trop de sollicitations, nous avons besoin de nous isoler. Avant il nous faut prendre les tickets de bus pour Essaouira. Les deux compagnies fiables, Supratour et CTM sont vite prises d’assauts (les deux canadiens avec qui nous avons fait table commune a midi nous l’ont confirmés). Négociation pour trouver un taxi à un prix raisonnable… impossible. Ils demandent 30 dh pour faire les 1.5 km qui nous sépare de la gare routière (le meme prix que pour aller jusqu’a l’aeroport). Nous prenons le bus. Le 8 fait ce trajet là.

Gare routière nous achetons 2 places sur les 5 qu’ils restent chez CTM; Nous faisons le chemin du retour à pied. Hotel. TOUJOURS AUSSI SOURIANTS!!!

Dodo….Reveil 20h00 nous choississons un restaurant un peu plus chic qu’hier, sur la place, besoin de confort ce soir. Sur la place, deux étages de terasses, 40dh environ le tajine, 30 dh les entrées.

Nous avions besoin de calme. Marrakech opresse et stresse, les cyclos partout, les voitures sans cesse, la maladie du klaxon, les assauts répétés, c’est tout, sauf du repos. Meme dans un parc sous un arbe on vient vous proposer du “chocolat” (attention ce n’est pas du tout du chocolat qu’on vous propose mais de quoi vous faire tourner la tete). A peine avions nous fini notre repas que Marrakech fut plongée dans l’obscurité totale, panne generale d’electricité sur toute la ville. Heureux de ne pas avoir été dans les souks a ce moment là. Le restaurant arrête le service, nous nous en foutons, nous avions fini, les additions sont faites à la bougie et au telephone portable. Ici, étant donné l’importance accordée a la chaine du froid je doute que les problemes liés a la coupure soient allés au delà de la simple addition a la bougie. Nous nous amusons de la situation, la place s’agite, la police ne sait plus ou donner de la tete, la peche au coca cola continue (voir photo) Nous payons a notre tour, retour hotel, vivement Essaouira.

la place a la lumière des stands.

La peche au coca!

Hotel : toujours les memes sourires : AUCUN. Les memes non réponse aux bonsoirs, aux mercis. La maison du bonheur en somme. Pas d’electricité = pas de climatisation.. la petite chambre sur les toits est un four. Nous préparons nos bagages et juste avant de nous mettre au lit, la clim revient.